“500 loups. Pas un de plus ?”


En clôture de la première journée des Assises de la prédation, le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, a rappelé l’historique des plans “loup” développés en France depuis 2004 et rappelé que les agriculteurs ont signé en bas de la feuille pour un volume bien déterminé : “Notre acceptation, c’était 500 loups. Ce ne sera pas plus”, a-t-il indiqué à propos de ce sujet “très politique”. Juste avant, le président de Jeunes Agriculteurs (JA), Arnaud Gaillot, n’avait pas dit autre chose. “500 loups, pas un de plus. On voit les dégâts.” Les deux responsables syndicaux ont ainsi résumé l’état d’esprit des éleveurs qui n’en peuvent plus des attaques à répétition sur leurs troupeaux : pas moins de 12 000 bêtes ont été tuées en 2022 avec une facture toujours plus lourde au fil des ans : 25 millions d’euros en 2019, 35M€ l’an dernier, sans compter les 8M€ à la charge des éleveurs qui s’étonnent de devoir payer les pots cassés. “Car, après tout, nous subissons le loup et ce sont certains citoyens écologistes qui souhaitent leur maintien et leur développement. C’est donc au ministère de la Transition écologique de mettre la main à la poche et pas au ministère de l’Agriculture”, ont observé de nombreux congressistes. “Il ne faut plus parler de gestion mais de….

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