Points-clés/ Perspectives
Fin janvier, le marché est calme pour plusieurs facteurs, notamment : prix élevés dans un contexte inflationniste, soldes, fin de mois et mouvements sociaux perturbant parfois les échanges. En février, les différentes vagues de froid impactent les cultures de plein champ et les serres chauffées qui demandent donc plus d’énergie. Le coup de froid en janvier avait déjà contribué à limiter l’offre de certains produits comme la salade. En parallèle, certaines campagnes vont s’achever plus tôt que prévu en raison des canicules et sécheresses estivales ainsi que le début d’hiver doux qui ont perturbé les plannings (notamment de la carotte, du poireau et de la pomme) mais aussi impacté parfois la qualité de certains produits. Dans ce contexte, où la productivité est également impactée par la hausse des coûts de production (énergie en particulier), les prix augmentent. Le marché est globalement tendu face à ces disponibilités limitées. Par ailleurs, les vacances scolaires ont tendance à ralentir le marché notamment du côté des grossistes avec la fermeture des collectivités, mais aussi avec une fréquentation moindre des marchés.
Concernant les productions maraîchères, en endive, le marché est déséquilibré entre offre déficitaire et demande intéressée. En poireau, malgré l’offre en baisse, le marché est peu dynamique du fait d’une demande peu intéressée. En échalote, le marché est difficile : la filière a toujours de grosses difficultés à écouler les stocks. L’échalote est en crise conjoncturelle depuis le 16 janvier. En carotte, le marché est en déséquilibre avec une offre nationale tendue.
Concernant les productions fruitières, en pomme, le marché français est au ralenti avec un manque d’engouement pour le produit et des opérateurs peinant à écouler les stocks. En kiwi, le commerce est compliqué avec des ventes peu dynamiques et une concurrence grecque et italienne bienprésente. En noix, le marché est toujours considéré comme catastrophique en étant particulièrement déséquilibré. Les prix pratiqués sont très faibles. La noix rentre en situation de crise conjoncturelle le 7 février.
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